« Les fantômes du vieux pays » de Nathan Hill : (un) pavé de bonnes intentions ?

Avant tout, saluons le remarquable travail de traduction de Mathilde Bach, qui nous permet de profiter de cette fresque américaine.

 

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Étudiant, Samuel a reçu une avance d’un éditeur qui croyait en son potentiel littéraro-commercial.

Dix ans plus tard, il n’a toujours pas écrit une ligne pour accomplir son grand projet.
Et ce n’est pas avec son salaire de professeur d’introduction à la littérature sur le déclin qu’il  va pouvoir honorer le remboursement que lui demande ledit éditeur.

Pourtant, si loin et si proche de lui à la fois, sa mère qui l’a abandonné enfant, vient peut-être de le sauver à son insu.

En effet, le pays tout entier n’a qu’à la bouche l’agression que Faye a commise sur la personne du gouverneur Parker.
Conservateur s’il en est.

 

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Samuel va ainsi devoir se replonger dans le passé de cette mère insaisissable, pour écrire un livre à charge.

Une vengeance qu’il accueille volontiers pour déverser sa rancoeur.

Mais les secrets que le ressac de l’amertume remet à jour, font naître le redouté, le permanent : le doute.
Tant intime que national.

 

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Avec un sarcasme bien mené et des personnages très incarnés, Nathan Hill nous offre un panorama saisissant des lignes de Faye (…) de l’Amérique.

Une fresque subtile et universelle, vue au travers d’une histoire intime : dans laquelle on se plonge avec avidité!

 

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Parlons-en.
Comme beaucoup, la taille m’a plus qu’impressionnée !
Mais je ne regrette absolument pas d’avoir suivi mon envie et le conseil de ma libraire, et de m’être plongée dans roman prenant et réflexif !

Une immersion puissante,  à (s’)offrir !

 

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