C’est la rentrée : qui est déjà fatigué.e par le flot d’infos ?🙋
C’est un comble de voir se multiplier les articles et émissions sur la « fatigue informationnelle« .
Je ne suis pas la première à adopter des expressions ou acronymes à la mode, mais je dois reconnaître que certains font particulièrement écho.J’ai toujours aimé m’intéresser aux « enjeux de société », et aujourd’hui ma rémunération dépend d’une confrontation quotidienne aux informations. Socio-environnementales entre autres….
Donc parfois, oui, je me accablée par un trop-plein d’informations continues et de touuutes celles qui méritent d’être abordées ; du manque de respiration, de temps long, de place pour le vrai débat (quoique ⤵️)…Alors je vais essayer😬 de ne pas alimenter la surproduction de contenus…ni de traiter un sujet plutôt qu’un autre.
Juste un petit coucou pour vous partager quelques ressources qui m’ont paru pertinents, bienvenus, posés, utiles dans ce bruit du monde
➡️ »Boire du thé pour oublier le bruit du monde »
Voilà, c’était tout pour aujourd’hui !Non 😉 j’ai toujours pas d’esprit de synthèse. Mais je vais quand même mettre des tirets.
➡️Premier point : la fatigue informationnelle est souvent décrite en la comparant au comportement alimentaire.
Personnellement ces analogies me parlent alors que je souffre de TCA chroniques. Je ne les ressens personnellement pas comme déplacés, il ne s’agit pas de reprendre chaque mot, déjà que le débat est compliqué. Mais je ne suis pas sûre que les personnes qui emploient ces termes aient bien conscience du vécu de l’obésité (infobésite), du sur-poids…*, de la souffrance derrière ce qui peut être un trouble (=pathologie, pas choix).
*Je n’ai pas retenu tout les termes mais je préférais le préciser étant donné que différentes sources ont fait ces analogies.➡️Quels que soient la source ou le sujet, je pense que la base fondamentale est L’ESPRIT CRITIQUE, la conscience de nos BIAIS cognitifs/croyances ancrées, et bien sûr l’éducation (…)
Donc je vous conseillerais volontiers de taper « esprit critique » ou « cognitifs » dans votre barre de recherche, pour vous laisser liiiiiiibre (au) Max…
Mais si vous souhaitez des contenus précis :
➡️J’ai, comme souvent, apprécié l’épisode de « VLAN ! »sur l’esprit critique
(vous pouvez retrouver les podcasts que j’ai trouvé intéressants dans ma story à la une Podcasts, sur Instagram).➡️Je dois admettre que, après 1/4 de siècle biberonnée à la radio, je trouve que ces derniers mois, Radio France laisse plus de place au temps longs.
Qu’il s’agisse de sujets qui ne sont plus survolés et relégués au 2nd plan (socio-climatiques par exemple) que du format : dernièrement j’écoutais des émissions ET des matinales…et je me suis rendue compte que les journalistes laissaient les invité.e.s parler😳 mon cerveau a buggé parce-qu’il entendait la même voix depuis plusieurs minutes. Mais en fait c’est un invité qui développait son idée.
Alors (je viens de pointer mon index en l’air dans la rue, alors que je m’adresse à des personnes qui ne me voient pas👍) j’ajoute : les idées étaient développées ET accessibles…Nan parce-que France Culture pour s’endormir c’est bien mais on finissait par se demander si le but était pas de tout faire pour que eux seuls se comprennent.
Bon, après, je suis là première à monologuer et être la seule à me comprendre, mais je prétends pas être un média public financer par la collectivité.Où en étais-je 🤔
oui! La place accordée aux sujets qui font résonner personnel & politique ; avec des échanges qui leur offrent autre chose que le règne des petites phrases.{Une des émissions sur la « consommation sobre » de l’information se clôt quand même en écourtant le propos de l’invitée, mais bon, faut mettre de l’eau d’indulgence dans son vin de paradoxes. De la SO-BRI-É-TÉ}
J’ai vraiment apprécié de réécouter en rediffusion, les contenus de la grille d’été de France Inter, notamment l’émission de philo et « Le débat de midi » (mention spéciale pour « Peut-on encore débattre »)
Le format PODCASTS permet souvent ce temps long qui manque par définition aux chaînes en continu.
Par exemple « VLAN ! » est éclectique,
« BLAST » décrypte divers sujets d’actualité,
mais il y a aussi Arte (Tv et radio) ou tout autre trouvaille en tapant des mots-clés.D’ailleurs je viens de m’abonner à la newsletter Arte radio, très intéressante, ce qui m’amène au sujet des NEWSLETTERS.
Elles permettent une approche différente, que ce soit sur les sujets ou le temps (+ long) accordé.
➡️En thématique, il y a celle de « VERT média » que je trouve très bien faite (c’est pas évident de défricher les infos et de rédiger une présentation pertinente😉). VERT est un des médias à l’initiative de « la charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique », vous y trouverez d’autres signataires engagés pour une information « éthique ».
➡️ »Chez les Indé », continuation du « Portail des Médias libres » de « BASTA ! » est aussi intéressante car proposant plusieurs points de vue ou sujets parfois passes inaperçus.Et pour boucler la boucle en revenant sur L’ESPRIT CRITIQUE, je suis abonnée à « FLINT » (revue de presse quotidienne faite par une Intelligence Artificielle, que l’abonné.e configure au fil du temps. J’en ai déjà parlé, non 🤔?).
En tout cas sur Instagram j’en parle (compte « Mathilde Qu’on se le dise », storys « Infos »)
Donc FLINT propose
➡️une sorte de revue de presse dans la boîte mail,
➡️mais aussi pas mal de ressources sur les biais cognitifs, la façon de s’informer, les mécanismes pour une information moins saturée de contenus et de déformations.Je vous laisse (re) découvrir la suite de l’article, toujours fort (f)utile 😉
…ou comment s’informer en position verticale 😴🥱🛀 ou tout en cuisinant des plats végé simples et savoureux…(on est bien sage, on s’informe sur la société, on mange « sain et durable » mais faut pas trop nous en demander. On a droit à un bon point quand même ?)
pour s’intéresser à un ATOUT OUBLIÉ : être à la maison permet de
➡️ Article Pense pas-bêtespour s’organiser avec peu de temps/argent.
À ce jour la question ne se pose pas pour moi : mon travail s’effectue à distance/à domicile. Donc je prends ce non-choix comme un que moi.
Je suis là, j’ai un oeil sur elle, mais elle se d’écrans.
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Qu'on se le dise... 