PLASTIC TAC TIC TAC de Capucine Dupuy & Terreur Graphique. Présentation de la BD + réflexions et actions pour une « réduction des déchets de la vraie vie » (plastique, emballages )

JEUX DE MAUX

Un autre livre sur le plastique ?
Un énième article pour réduire ses déchets?
Non non, mes p’tits colibris, parce-que la Planète et nous méritons mieux que ça !

Comprendre et agir sur la pollution plastique avec réalisme et humour


Tendre vers le zéro déchet n’est pas le geste individuel qui va révolutionner le système.
Ça peut même engendrer plus de charge mentale que de bénéfices.

Mais les faits sont là.

« Entre 2000 et 2020 nous avons produit PLUS DE PLASTIQUE
QUE DURANT LES 50 ANNÉES PRÉCÉDENTES.
Un CAMION de plastique est jeté dans l’océan/minute, pénétrant jusqu’aux entrailles des amphipodes » et dans nos poumons.

Ces constats atterrants vous les avez vus, lus et revus.
Et ça n’a pas arrangé votre santé mentale.

Mais ici, faits et solutions sont présentés avec (im)pertinence et dérision. Un graphisme et un tons didactiques, éclairants, accessibles et concrets.

Plastic tac tic tac est une BD qui sensibilise et apporte des solutions sur la situation du plastique dans le monde, le tout avec humour. Ces albums font partie de la collection Mâtin! qui propose chaque matin sur Instagram un strip sur un sujet de société… »

dans mes articles : phrases en rouge= lien que vous pouvez suivre @

Est-ce que je suis » #zérodéchet » ?
Ouhla non ma pauvre dame ! Si vous saviez les déchets que la vie a mis sur mon chemin ! Ça ne rentre ni dans un bocal, ni dans un hashtag !

Dans mon less waste mood, y a des Up and Down.


J’ai été high level.

Là je suis plutôt skräpscham (c’est mon nouveau mot pour dire honte de générer pas faire rentrer sa vie dans un bocal).

La vie, quoi.

PLASTIC TAC TIC TAC de Terreur Graphique et Capucine Dupuy


Et c’est donc dans un moment de ma vie où j’étais CONSCIENTE des enjeux de biodiversité et du climat, mais plus en CAPACITÉ (conditions physiques, géographiques, pratiques) d’aller spécifiquement au magasin de VRAC, de faire ma LESSIVE, d’utiliser mes mouchoirs LAVABLES, de faire mon déo ou de m’épiler les jambes à la pince!(high level j’ai dit!) que j’ai reçu cette BD aux multiples facettes (forme/fond) qui donne des clefs pour COMPRENDRE et AGIR sur la pollution plastique, sans se prendre la tête mais sans faire l’autruche non plus.

C’est ce dont j’avais besoin à ce moment : ne pas être dans le déni, (re)lire les faits ; M’INFORMER sur la réalité alarmante sous une FORME LÉGÈRE, qui tourne la GRAVITÉ en DÉRISION, et fait le pari de l’humour (j’ai ri dès le sommaire) pour sensibiliser! Un contenu qui parle de L’URGENCE d’un enjeu du temps LONG, que l’on peut lire sans devoir se concentrer trop longtemps. Des contenus ÉTAYÉS mais suffisamment SYNTHÉTIQUES pour être éclairants sans être fatigants.


Pas comme mes articles, quoi.

Avant de vous proposer quelques « PISTES » de réflexions et actions sur la réduction des déchets même quand on a peu de temps/énergie;
j’ai donc souhaité vous parler de cette LECTURE éclairante et (im)pertinente.

Elle m’a été généreusement envoyée par Dargaud ; mais tout ce dont je vais parler ici (lecture, produits utilisés) est sincère et sans sponso ou intérêts (car notre seul intérêt à tou.te.s est celui de la Terre Mère , n’est-ce pas?😇)

thé en VRAC, BIO et goûters MAISON BIO VEGAN, la BASE pour rentrer dans le bocal-hashtag

➡️ Préparez 5 litres de thé (sans utiliser de bouteille plastique ni de thé en sachet bien sûr ) , enfilez votre jean en ortie et votre plaid en chanvre, chaussez vos lunettes en bois…il va être question :

➡️De l’originalité de cette BD

🌍des coûts cachés de la fast-FASHION
🌍de l’empreinte EAU du jetable/ réutilisable
🌍de CHEWING-GUM et de santé mentale
🌍des freins PSYCHOLOGIQUES à la sobriété
🌍des déchets que génère le vrac et de ce qu’on fait des emballages
🌍de « frigo-solisme » et de la pertinence des alternatives
🌍de compromis entre ses limites et celles de la planète
🌍d’urgence de penser au LONG TERME

de chat de tofu et de Rihanna…(ah non, ça c’est pas ici).

➡️Donc de sobriété, d’esprits critique et de syn-thèse🙃

« le plastique est comme Martine, il va partout ! Après le constat terrifiant de cette invasion totale du plastique, la deuxième partie du livre est consacrée aux solutions, ouf, un peu d’espoir !« 

➡ Nouvelle co’ 💁 (mais moins toxique que celle du textile)


Cet essai écologique dessiné m’a plu par sa forme et appris des choses alors que j’ai actuellement peu de capacités de CONCENTRATION pour lire et que des livres sur les déchets, vous et moi en avons vu défiler un PAQUET. eh oui, la surproduction et les déchets concernent aussi les livres écolos

➡️N’est-il pas paradoxal que des livres sur la réduction des déchets alimentent le gaspillage de la fast production ?🤔

S’il m’a donc éclairée sur son fond peu réjouissant (chiffres marquants, infos ÉTAYÉES sans être indigestes, références SCIENTIFIQUES et HISTORIQUES, pistes CONCRÈTES…) et malgré son articulation « COMPRENDRE/AGIR » PERCUTANTE ; il m’a plu par sa forme (strips, jeux de MOTS, GRAPHISME didactique, alternance planches de BD/textes illustrés) qui veut «SENSIBILISER et apporter des SOLUTIONS sur la situation du plastique dans le monde, le tout avec HUMOUR» comme l’explique la maison d’édition pour présenter ce membre de la nouvelle famille Dargaud  x Mâtin!* , une nouvelle collection d’essais dessinés.
*(Matin!, compte Instagram , qui propose chaque matin un strip sur un sujet de société)

J’ai pas l’impression de débarquer dans l’univers des livres sur les déchets (formation professionnelle, blog) et pourtant ce livre sans prise de tête m’a paru NOVATEUR, enrichissant, utile. INTEREssanT, pas un guide pratique de plus.

Chacun e est libre de PIOCHER dans les ALTERNATIVES proposées, qui, comme pour tout, ne sont pas forcément réalisables par tou.te.s au quotidien (faire soi-même, moins mais mieux) pour des raisons pratiques ou mentales (énergie, émotions, temps, disponibilité mentale).
Les infos, réflexions et éco-gestes vont de notre quotidien au fonctionnement du système socio-économique.

Même si j’espère qu’il va réussir à trouver sa place entre le rayon écologie (vie  pratique) et BD. En librairie ou en société, c’est dur d’été visible et de s’imposer quand, pour apporter quelque chose, on ne rentre pas dans une case.

couvre-bols en tissu

Donc aussitôt reçu, aussitôt adopté car  c’est tout ce dont j’avais besoin à ce moment là : ne pas être dans le déni, mais m’informer sans prise de tête et avec humour (j’ai ri dès le sommaire)! 💚

Certains faits et pistes d’actions que je vais partager ci-dessous peuvent être tirés de Plastic TAC TIC TAC, mais n’en forment pas un copié collé ou une périphrase car ce ne serait pas respecter les auteur.e.s ni vous donner envie d’aller le feuilleter 😉 Ce sont des infos qui m’ont marquée, lors de cette lecture ou depuis ma « transition », ainsi que des z’éco-gestes auxquels j’ai réfléchi.

Alors oui, cette BD qui sort des cases (aha aha) dérange, elle appuie avec (im)pertinence là où ça fait mal, elle amène à remettre ses comportements en question, à réaliser l’ampleur de la tâche restante.

Mais elle énumère les faits et gestes pour que chacun.e pioche progressivement dans ces actions Terre à Terre🌍 car « chaque geste compte ».

Un peu comme avec Vargas*, le réalisme des constats atterrants est glissé avec un ton caustique et des jeux de ̶m̶a̶u̶x̶ mots. 

Pourquoi cette BD à la forme originale veut nous faire (ré)agir sur des faits qui sont pourtant déjà dans un coin de notre tête?

-1 CAMION de déchets plastiques dans les océans chaque MINUTE -10 MILLIONS de TONNES/an (BD);600 000 kilos de déchets sont déversés dans les océans chaque SECONDE, soit une dizaine de millions de tonnes par an. Ils sont responsables de la MORT de près de 100 000 mammifères ainsi que d’un million d’oiseaux marins tous les ans (j’agis pour la nature).

Capucine Dupuy, Terreur Graphique

-Le TEXTILE est le 3ème + gros consommateur de plastique (2/3 des vêtements = polyester, acrylique, élasthanne, dérivent du pétrole).

-Pollution, dépendance au pétrole : le plastique est un enjeu de CLIMAT et de BIODIVERSITÉ

-1 BOUTEILLE en plastique nécessite DEUX litres d’eau, libère des micro-particules et entretient l’industrie du pétrole

-99% du plastique est d’origine fossile

-Le problème vient de la PRODUCTION/consommation, la solution n’est PAS dans le RECYCLAGE/ramassage ➡️Plastique « RECYCLÉ » = même pas 2% de la production totale ( » Enjoints par les pouvoirs publics, pour que le citoyen se donne BONNE CONSCIENCE et LÉGITIME une pratique qui continue de servir les INTÉRÊTS économico-industriels.  » Chronique d’ Homodetritus, un essai INSTRUCTIF, ÉDIFIANT et RICHE* dans cet article, ainsi que la chronique du livre de Vargas)

gommage au suc’en poud’ et cosmétiques solides

-Les microbilles plastique (dentifrices, cosmétiques, vernis) sont plus petites qu’un grain de sable mais peuvent représenter jusqu’à 10% du poids du produit. Les microplastiques génèrent 90% de la pollution plastique des océans ! Qui affecte toute  la chaîne de la biodiversité.

-En Europe, l’agriculture est le 6ème + gros consommateur de plastique

🌍🌍🌍

Bon, je vais pas faire l’inventaire à la Prévert, tant que les GRANDS CHOIX politico-industriels seront reniés, les écogestes risquent d’ÉPUISER LE COLIBRI ; mais bien qu’insuffisantes, la responsabilité et la cohérence individuelles minimales sont NÉCESSAIRES.

Si chacun se défosse (plastique), on est pas rendus…

➡️Pourquoi, comment réduire ses déchets : en 5 points à l’occasion de la S.E.R.D

Cet essai dessiné a été assez symbolique pour moi.

Je l’ai commencé dans la brume d’un état….second?…disons que c’est comme l’Europe avec les aires marines protégées : j’ai touché le FOND mais j’ai creusé encore. Donc ma santé physique et ma disponibilité mentale ne m’ont pas laissé d’autre choix que de lâcher beaucoup de lest sur la CHARGE MENTALE. Si cette longue période m’a permis de comprendre que mon jusqu’au-boutisme écologique était assez répulsif pour mon entourage -et donc pas le meilleur moyen de rendre L’ÉCOLOGIE DÉSIRABLE –
et que je préférais mettre mon énergie dans des questions plus CONSTRUCTIVES que de savoir dans quel BAC mettre mon pot de yaourt (oui je place pas beaucoup d’espoir dans le « bien jeter », je veux bien le faire, mais si c’est pour que ce soit aux employé.e.s de tri d’enlever tous les emballages qui en fait ne se recyclent pas…Ils et elles ne sont pas « payé.e.s pour » corriger l’intégralité de nos écogestes de bonne conscience) ;


à l’heure où j’écris ces lignes, avec cette BD à mes côtés, je reprends un peu pied avec la réalité.

Je ne pense pas pouvoir et vouloir revenir pas à ma période de pureté et de perfection (je ne sais même plus coudre un couvre-bol💁‍♀️ *)
mais je sais ce que je peux changer à ce jour et ce dont je ne veux plus.
Je veux arrêter de donner trop d’argent (selon ma référence) aux enseignes de supermarché, à l’industrie du plastique (POLLUTION plastique mais aussi choix ÉTHIQUES)

*y a des tutos ZD dans mes storys instagram, ouf!

« Alléger sa valise, son esprit et son impact sur Miss Terre » (accessoires ou marques cités sont toujours des références que j’affectionne)


Mais je vais faire des compromis.
Je ne ferai pas mes yaourts (végétaux ou non) ou mon dentifrice moi-même, en tout cas pas au quotidien, donc je vais voir ce qui est le plus cohérent avec MES CAPACITÉS ET VALEURS ÉCOLOnomiques : je souhaiterais revenir à ce dentifrice solide* que j’aime beaucoup, dont j’ai déjà le contenant, mais quand je compare son prix au kilo !!…
Je voudrais acheter moins de yaourts/« laitages » individuels en grande surface, mais ne vais pas SACRIFIER la qualité gustative ou la LUCIDITÉ financière pour des produits bio et/ou vegan bien plus chers au kilo.

Dans cet article, j’écrivais déjà (quelle pionnière^^) : (Se) faire du bien avec peu : les astuces zerowaste qui marchent chez moi, et comment prendre soin de soi quand on manque de temps/argent


Je sais pas si c’est les médocs, mais j’ai tout le temps soif/la bouche sèche donc je n’arrive pas à arrêter durablement les chewing-gum et je ne boycotte plus les bouteilles d’eau. Mais ça fait partie des choses sur lesquelles je voudrais agir. Un peu comme si j’étais fumeuse : l’objectif d’arrêter la cigarette, ce serait des déchets, des dépenses et des particules nocives en moins pour la planète et pour moi.

Pistes d’action qui me viennent à ce jour

Je vous ai pas fait une photo instafriendly, j’ai pris ce que je trouvais autour de moi, dans ma vraie vie, mon arrangement avec les déchets au quotidien

➡️Les vus et revus du zéro déchet adaptés visités et revisités par ma réalité.

C’est une liste non-exhaustive de ce que je fais autant que possible, mais il y a des exceptions qui,sacrilège ! ne rentrent pas dans les hashtags, ça s’appelle la vie.

légumes déclassés (détails ici)

🌍🌍🌍

ALIMENTATION

➡️Alors oui, depuis plusieurs années je consomme bio, veggie, et le plus local et de saison.

Donc indirectement, je ne finance pas une industrie qui racle les fonds marins, sème des pièges fantômes et laisse derrière elle des déchets plastiques qui condamnent la faune et la flore aquatique

J’ai eu ma phase green lifestyle pas du tout green (la découverte du monde merveilleux du végétal = nécessité d’acheter graines de chia, noix de cajou, farine et huile de coco, etc, le tout sur divers sites donc bonjour les déchets).

Puis je me suis rendue compte que le bobo perché sur l’arbre dont il scie la branche, ça allait 5 minutes, que je préférais la COHÉRENCE ÉCOLONOMIQUE aux « petites adresses » de niche et superfood qui voyagent plus que moi.

Donc après une période on ne peut plus insta-friendly (#magasindevrac ,#jamènemescontenants #bioetlocal #jamaissansmagourde , #lunchboxmaison , cuisine ET #couturezérodéchet et j’en oublie sûrement, quelle période faite de pureté et de perfection..),
j’ai arrêté de considérer l’achat d’une bouteille plastique comme la trahison suprême et
à ce jour (les placards sont toujours remplis de bocaux en verre
, je vous rassure😇):

Les courses se répartissent entre 

-Le magasin bio, où j’essaie de retourner autant que possible à pieds (petit magasin du centre, où je trouve des légumes déclassés) et où on AMÈNE NOS CABAS et autant que possible nos contenants pour le vrac et sacs réutilisables pour les fruits et légumes.

On y prend donc les FRUITS ET LÉGUMES de saison et/ou déclassés (heureusement que j’ai toujours un pochon sur moi, dam!) les productions LOCALES (lentilles, farines, si possible en vrac, pain), et du VRAC pour lequel on a déjà des contenants : levure maltée, gomasio, pâtes, sucre…Quand j’y pense j’amène ma boîte pour du frais.

➡️Le sec : rapport qualité-éthique/prix⬇️

Un p’tit unboxing ? Ah non, c’est vrai, je sais pas faire de vidéos…

La Fourche Bio (pourquoi comment, conditions d’abonnement solidaire(payant selon ressources) ici), qui est à ce jour ce que je trouve de plus écolonomique. J’ai pas de partenariat avec eux, ni avec aucun autre site de bio moins cher, que je trouve moins ENGAGÉ/ÉCOLONOMIQUE.

Donc oui, même si l’entreprise fait son MAXIMUM (carton optimisé, rembourré avec du papier qu’on peut utiliser dans le jardin) la plupart des produits sont dans des EMBALLAGES.
J’en GARDE pas mal en guise de « sac conservation
/congélation » (je songe à organiser une vente aux enchères à force de préférer que les sacs de conservation finissent dans le frigo plutôt que dans la mer…) pour ranger du frais ou du congelé, ou comme contenant provisoire pour aller au magasin bio.

Mais il ne faut PAS CROIRE que le VRAC des magasins bio je génère aucun DÉCHET !… Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir un camion de livraison de magasin bio ou de voir les employé.e.s remplir les silos…

Les magasins de VRAC LOCAUX et INDÉPENDANTS font en général attention à réduire ces emballages et déchets cachés, quand leur démarche est vraiment engagée. Ils mettent souvent à disposition des bocaux. sauf valeur ajoutée pratique/esthétique il n’y A PAS BESOIN D’ACHETER DES BOCAUX sous prétexte que la tendance zéro déchet bénéficie aux Mason Jar. Tendance qui, si on suit sa logique, n’amène pas à acheter des bocaux vides puisque compotes, jus, légumineuses, etc… sont conditionnés dans des bocaux en verre.
Je vous propose un deal : on se répartit l’achat de bocaux de purées d’oléagineux, je les mange, et je vous rends les bocaux propres. Check?

Donc ce que je prends à La Fourche est tout aussi ENGAGÉ (beaucoup de marques similaires, notamment d’ampleur nationale donc ce n’est PAS INCOMPATIBLE avec le soutien aux productions LOCALES)
très souvent MOINS CHER, et est moins lourd dans le cabas et pour la PLANÈTE : nous, on utilise moins la voiture et «l’achat en ligne de produits alimentaires secs génère 4 fois moins de CO2 que l’achat de ces mêmes produits en magasin. Pourquoi? Parce que le magasin se fait livrer d’une centrale d’achat souvent unique en France. Ensuite, un camion de LIVRAISON va pouvoir livrer 100 colis en une tournée, tandis que près de 50% des gens vont se déplacer en voiture pour aller faire leurs courses. Un camion qui fait une tournée OPTIMISÉE va générer beaucoup moins de CO2 que 50 voitures».  » C’était le tips écolo » de La Fourche

c’est pas parce-que c’est rangé dans un bocal que y a pas de déchets derrière, c’est « l’empreinte grise » (couleur nuance)

Donc en 🎶vrac, local, bio et en bocal 🎶
dans la mesure de la pertinence ÉCOLOnomique et des capacités pratiques. Je n’achète pas de plats préparés ou sous vide. Trop d’argent, de déchets, pour peu d’intérêt nutritionnel et gustatif.

Sinon on regroupe sec & cosmétiques dans une commande sur un site de bio éthique et moins cher.

Tartes, salades, falafels

Il y a un certain nombre de préparations emballées assez faciles à faire maison (cookies, pâte à tarte, pizza, falafels..(voir plus bas dans cadeaux) ; pique-niques : taboulé, cake salé, houmous, tartinades…). Et pour les occasions où on a le temps/l’envie/le savoir-faire : sushis, pâte feuilletée (blog de Deliacious par exemple)

Je souhaite diminuer ma quantité de déchets liés aux emballages INDIVIDUELS, mais ces formats (petites briques de lait végétal, laitages individuels) sont PRATIQUES pour les personnes seules (puisque c’est la réponse commerciale au morcellement de la famille nucléaire, en familles monoparentales ou personnes seules) ou dont la consommation n’est pas assez conséquente pour ne pas risquer le GASPILLAGE.

De même pour les gros légumes frais, dans les magasins bio, coupés et emballés dans du film étirable. Quand on vit seul.e, on peut pas forcément manger 1 chou entier rapidement et ça se congèle pas tellement…Je ne parle pas d’#EmballageRidicule d’avocats ou de bananes (avec la campagne #RidiculousPackaging Greenpeace rappelle la source du problème : la production même de plastique (attention image douloureuse).

Donc pour des raisons D’HYGIÈNE ou de FRIGO-SOLISME (😅on dit bien auto-solisme 🚗) ça peut se comprendre de recourir à l’emballage à usage unique.

« SUCRERIES »
J’aime faire autant que possible mes goûters maison : j’en fais une + grande QUANTITÉ que ce que je sais pouvoir manger en quelques jours, je les CONGÈLE crus en général) et comme ça j’en ai d’avance, qui n’ont plus qu’à être décongelés et rejoindre le FOUR quand celui-ci est allumé pour d’autres choses.
Mais j’achète aussi des biscuits bio du commerce, sachant bien que s’ils sont conditionnés dans des petits emballages, ils seront mal/pas recyclés – je garde les grands sacs de biscuits mais pas les mini sachets des portions individuelles ^^; si je cochais toutes les cases du Syndrome de Diogène ce serait monotone, faut un peu d’originalité.

Quand ils ne sont pas emballés individuellement, je les range dans mes boîtes/sachets de récup, mais comme pour les laitages, les petits formats restent pratiques (transport, conservation) et contiennent des biscuits que je ne peux pas reproduire moi-même ou trouver un vrac.

Coucou-Cookies : GOÛTERS maison rangés dans une POCHETTE vide de thé en VRAC

➡️Chewing-gum : j’ai -pour la Xème fois- décidé que je ne voulais plus que mon argent soutienne des entreprises dont les valeurs ne sont pas les miennes, à travers des produits on-ne-peut plus nocifs pour la santé et la planète (dérivés du pétrole, plastique, …) mais j’ai beau essayer de mâcher des graines d’anis, je n’arrive pas à me passer de chewing-gum 1-2 fois par jour. Donc je vais de nouveau me tourner vers TRUE GUM, version engagée, sans plastique (chewing-gum & emballage) et au prix finalement pas plus injustifié que ceux des bonbons de grande surface. Une vraie alternative (les goûts sont réussis, ils tiennent) aux versions plastic.

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Écologie inspirée autour du thé

➡️THÉ
(en vrac en général, je garde les sachets pour les « sorties à l’extérieur », quelques infusions froides, ça reste pratique…)

Comme pour le chocolat, je constate qu’en effet, le moins mais mieux est plus écolonomique. Les chocolats engagés (vraiment , pas ceux qui font de la récupération commerciale des labels bio/équitable), même en grade surface coûtent moins de 2€ la tablette, et peu suffit. Car les saveurs profondes témoignent du respect des matières premières, de la Nature,des producteur.ice.s (j’aime Alter Eco, Ethiquable, Kaoka, Grain de Sail ; ou Artisans du Monde pour pâtisser

Thé, chocolat, café sont des productions emblématiques de l’importance d’un commerce vraiment équitable (pas un greenwashing sur le dos des paysan.ne.s, consommateur.ice.s, Planète)

C’est la quinzaine du commerce équitable, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des thés durables (respect de l’environnement, des productrices et producteurs, de la santé, des saveurs et savoir-faire).

Les SACHETS de thé libèrent des MICRO-PARTICULES et ne laisse pas la place aux (brisures^^) feuilles de DÉPLOYER leurs gambettes et leurs arômes. 

🫖Donc en, en VRAC :

-le thé est meilleur au GOÛT et peut se réinfuser donc on en met MOINS (enfin, je devrais🙄).

Moins CHER au kilo

Et je garde aussi les pochettes pour retourner acheter du vrac (thé en magasin ou ingrédients secs type sucre). Pour ranger mes goûters (ou mon masque ! Ça lui donne une odeur assez sympa). Ou toujours en guise de pochette congélation.

J’ai des sacs à vrac en tissu mais je vais pas mettre une somme à deux chiffres dans 1 sac congel lavable ou un kit à courses en vrac.

Si possible, sauf Madeleines de Proust, le thé est bio (Les jardins de Gaïa proposent de BONS thés BIO et ÉQUITABLES) ou Safe Tea (Palais des thés) en feuilles (en vrac ou dans un sachet ; les brisures c’est une autre sorte de « déchet de l’industrie)

GOURDE.

Bon, j’aime pas l’eau. Donc faut que je trouve des subterfuges qui soient pas forcément du thé tout au long de la journée. Ou de l’eau pétillante en bouteille (NB : la fameuse marque pour faire de l’eau gazeuse chez soi rémunère PepsiCo, les bonnes intentions de changement peuvent malheureusement nous maintenir dans le même système)

Donc « je ne quitte pas ma gourde » depuis plusieurs années, car elle me permet de faire des écolonomies, mais aussi :

-parce-que nous avons un système de filtration d’eau au robinet (= l’eau de nos boissons quotidiennes est de meilleure qualité que l’eau du robinet, mais pas en bouteille plastique (3x plus de particules de plastique que l’eau du robinet d’après la BD)). 

-car son revêtement en inox garde bien chaud mon thé du matin et bien fraîche mon eau aromatisée de la journée, ce qui me désaltère mieux

c’est ç’la, oui

Petit point tendance zéro déchet : pour toute idée initialement vertueuse, le passage en version fast et consumériste est contre-productif : la surconsommation de gourdes, de tote-bag (tribune Zero waste; Article Info Durable)…de vêtements de seconde main ne change pas le problème de départ.

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HYGIÈNE / COSMÉTIQUE solide :

Déo : j’ai pas mal fait le mien, qui est assez efficace sans être agressif.

Mais actuellement je n’ai plus les capacités pratiques (matériel, ingrédients, organisation) ou physiques de faire mes produits moi-même. 

Dans ces cas-là, ou quand je considère que le fait maison n’est pas pertinent écolonomiquement (purée de fruits secs, cosmétiques qui demandent de commander 10 000 ingrédients emballés qui serviront une fois, pain…) je préfère soutenir le travail d’entreprises engagées qui ont le savoir-faire et le matériel, en me tournant vers des valeurs sûres comme (zéro sponsorisation; les deux sont dispos sur La Fourche, on y trouve aussi des baumes et après-shampoings solides) : les déos, savons, crèmes CLÉMENCE ET VIVIEN. Les soins et surtout maquillage AVRIL.

Dont le rapport qualité/éthique- prix est encore plus intéressant sur des plateformes de stocks moins chers… Serait-ce un pléonasme? 🤔

⬆️Mes fav💁

🌍Mon SHAMPOING SEC maison me convient bien mieux que les versions du commerce, et génère moins de déchets .

🌍Je ne fais plus non plus mes crèmes visage/lèvres. Pendant longtemps je m’hydratais avec 2 ingrédients : gel d’ALOE VERA + huile végétale.Mais là je n’en ai plus. Et ça dépend des peaux. Les crèmes à l’Aloe Vera qui me conviennent sont hyper clean niveau compo mais en tube. Les versions zéro déchet ne conviennent pas à ma peau /mon budget.

J’ai abandonné l’espoir d’être auto-suffisante en aloe vera

tous mes articles pour une salle de bain écolonomique ici )

Pour les produits que je vais mentionner (suspens), la question du coût ne se pose pas à ce jour car (merci pas merci ma peur de manquer et mon sentiment (fondé ou non) d’optimiser ÉCOLOnomiquement mes achats) je suis retournée chez moi et suis contente d’avoir retrouvé mes petites affaires et renoué avec l’association SHAMPOING SOLIDE* – rinçage au VINAIGRE de CIDRE

un p’tit digestif? Meuh non, c’est un shooter de vinaigre de rinçage 😎

*(Pachamamaï, si vous avez l’opportunité (offre promotionnelle, cadeau) de découvrir leur shampoings, dentifrices, je les trouve très bien. Ils sont respectueux de la peau et de la planète, tout en étant efficaces et agréables d’utilisation (mousse, fraîcheur du dentifrice, etc). En sachant que chacun.e est différent.e et qu’un shampoing solide ne remplace pas un soin dermatologique si le cuir chevelu en a besoin, de même pour les dentifrices conçus par des professionnel.le.s de l’hygiène bucco-dentaire.

En tout cas il ne faut PAS se laver régulièrement les dents au BICARBONATE. C’est un geste qui respecte peut-être la Planète mais pas la bouche.

SAVON solide rangé dans un FILET bien pratique et oriculi à la place des cotons-tiges : c’est super, ça fait pas plus mal aux oreilles, c’est pas « sale »… c’est SUPER..de l’avoir perdu après avoir pris la photo. Faut juste pas que je l’ai rangé dans le congel comme j’ai fait avec mes lunettes 😎

Merci l’obsolescence programmée, maintenant j’ai un téléphone qui a assez de place pour avoir des applis donc j’ai testé INCI beauty pour décrypter la compo d’une crème (jamais j’aurais pensé scanner un code barre dans un magasin…). La BD conseille une autre APPLI pour repérer les billes de micro-plastique.

On ne peut pas tou.te.s faire sa crème visage maison, mais penser à mélanger SUCRE + huile/savon doux en guise de gommage, c’est accessible (dit-elle alors qu’elle ne l’a pas fait pendant…🤔) et sans micro-plastiques! Ou utiliser une ÉPONGE KONJAC.

COTON : déchets et lavage

Depuis que j’ai gagné un lot de COTONS LAVABLES il y a peut-être 6-7 ans, je n’utilise presque plus que ça. Avec la gourde, ça a été un des petits gestes catalyseurs de ma réduction des déchets, car ça me convient au quotidien. 

💧Bon, le lavable c’est pas toujours pertinent en termes d’utilisation D’EAU, une ressource que j’économise trop peu, je le sais.
Il me paraît pertinent quand on l’intègre à des lavages/lessives déjà réguliers (moi c’est psychologique, je lave tout trop, donc j’ai tendance à souvent laver mes serviettes/vêtements) ou que l’on parvient à limiter le surplus d’eau du lavage.

Je n’ai pas eu à me poser la question pour le moment, mais je pense par exemple que je n’utiliserai pas de COUCHES lavables, car c’est une DÉPENSE de ressources et d’énergie assez (lessive, organisation) contre-productive à mes yeux. Ce qui est un vrai problème car les couches jetables ne sont pas du tout ÉCOLOnomiques (déchets, composés toxiques, coût…).

Pour revenir aux COTONS LAVABLES (ou gant démaquillant), j’en suis très contente, il n’y a pas eu d’impact sur ma peau (à condition de trouver les bons) et pour les laver je les mets dans un filet lots d’une lessive de draps/serviettes ou, le plus souvent, je les lave à la main. Je fais un truc bizarre c’est que quand j’ai 2 cotons à laver, et que je dois me laver les mains, je fais d’une pierre deux coups en frottant les cotons pendant que je me lave les mains (avec savon de Marseille dans ces cas-là). 

Je n’ai pas calculé quelle était l’empreinte eau la plus importante entre faire ça ou utiliser du coton jetable dont la production nécessite des litres d’eau.

Mais je ne compte pas revenir à un usage quotidien de cotons jetables et derrière eux, il n’y a pas que l’eau utilisée (travailleur.se.s et planète exposés aux pesticides, Humains et Planète exploités…).

L’empreinte eau est à contextualiser et n’est pas le sujet de cet article mais on vient quand même de (se rendre compte que) dépasser une nouvelle limite planétaire, celle du «cycle de l’eau douce. Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion après avoir inclus pour la première fois « l’eau verte » – l’eau disponible pour les plantes – dans l’évaluation de la limite planétaire».

Ademe : la culture du coton (1/4 de la production de fibres) est très gourmande en eau, pesticides, engrais.

 

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TEXTILE

Je pense que la grande majorité de mes vêtements relâchent des micro-plastiques au LAVAGE. Même si la BD explique qu’acheter du textile non neuf (ou bien sûr en matière naturelle) relâche quand même moins de micro-particules.

Même si depuis plusieurs années je privilégie le textile engagé (matières non dérivées du pétrole ou de produits animaux, upcycling…) et la seconde main (pas de ressources supplémentaires sollicitées, articles), je me garderai bien de donner des leçons de « moins mais mieux« . Ce n’est pas parce-que le vêtement est « ÉTHIQUE sur l’étiquette » que la MANIÈRE de le consommer est étiquettée durable. 

Pas que je considère que ce soit le t-shirt en lin et non celui en matière synthétique de fast-FASHION qui ne soit pas au JUSTE PRIX. 

Quels freins psychologiques au changement ?

Mais parce-que je sais ce que c’est que de trouver REFUGE dans la consommation, même utile, même engagée ; et d’oublier que faire du tri, faire le point sur ce qu’on a déjà, se faire un BISOU ça fait du bien à la tête, au porte-monnaie, à la planète.

Entre les dérives de Vinted et mon besoin d’avoir en quantité et en diversité, il m’est arrivé récemment (les fonds marins, toussa) de craquer com-plè-tement sur des produits neufs (déstockage).

Mais depuis la dernière fois, récente et toujours composée de vêtements que je vais porter, je me suis dit que je ne voulais plus de ça, de ces (f)utilités dont la quantité et la qualité sont déconnectées de mes besoins (même si ça peut me faire plaisir de trouver enfin des vêtements à ma taille et/ou qui me mettent en valeur. Je suis pas incluse dans l’inclusivité du body positivism), irresponsables en termes d‘argent, d’écologie, de droits humains dont je sais les dommages au revers de l’étiquette.

Donc, en omettant l’aspect psychologique de la consommation, voilà les évidences :

-L’industrie textile est l’une des plus POLLUANTES au monde et en 15 ans, la production et la consommation ont DOUBLÉ a alors qu’ils sont (faits pour être) portés MOINS longtemps.

-70 à 85% -selon les sources- de nos vêtements passent PLUS de temps dans les PLACARDS qu’a être portés. On porte environ 30% de notre garde robe rappelle Catherine Dauriac auteure de Fashion.

Nuances et fact-checking pris en compte, la mode pèse lourd sur le CLIMAT et la BIODIVERSITÉ (sans oublier les travailleur.se.s. l’exploitation animale ).

-les fibres synthétiques libèrent des PARTICULES à chaque LAVAGE (il existe des filets de filtration mais je considère que ce n’est pas toujours aux citoyens de payer les externalités négatives générées par les entreprises. Elles n’ont qu’à les offrir avec leurs vêtements plutôt que de faire croire qu’elles les recyclent. Ah! La BD précise la réglementation actuelle des lave-linges, la mienne doit pas être à la page. Il va sûrement falloir en racheter une pour que ce soit écologique👍

-Le chanvre, le lin (articles, compte et et livre de Natasha, compte et blog de Lily Fairly ), sont des MATIÈRES naturelles ÉCOLOGIQUES dans leur PRODUCTION (locales ; peu d’eau, d’engrais; utilisation traditionnellement COMPLÈTE de la plante ) qui ne libèrent PAS de PLASTIQUE lors du lavage.

J’ai des t-shirts en lin, c’est agréable en termes de confort, de style, et de cohérence écologique. Malheureusement, beaucoup sont vendus par des enseignes qui font du GREENWASHING car les prix affichés par les PETITES MARQUES engagées ne leurs assurent pas de quoi TENIR dans la DURÉE.

➡️C’est toute la question du JUSTE PRIX, des COÛTS affichés et cachés (= payés par d’autres), de l’argent qu’on peut/consent à débourser et de la frustration à laquelle on peut résister.

Je pense à La Révolution Textile, qui proposait une traçabilité éthique exigeante et des basiques originaux (belles coupes et motifs, pas seulement des t-shirts unicolores) :

La Révolution Textile, une marque engagée qui n’existe plus. La montrer ne sert donc.à rien.

Heureusement pour l’offre durable, il reste des marques sincèrement engagées *; et à prix plus accessible à court terme, des pièces en matière naturelle dans les grandes enseignes ; et donc disponibles en seconde main. C’est le compromis que j’ai fait.

*Ressources : infos et marques engagées partagées par Échos Verts, Lily Fairly, Fashion Revolution, Slow We Are, Dream Act, We Dress Fair …(Ce sont des ressources que je connais, ça ne veut pas dire que j’achète les produits. J’ai pas trop d’espoir de trouver un jean éthique à ma taille et je vais déjà me concentrer sur le plus important : la sobriété, l’esprit critique en fonction de mes besoins/capacités…

Je comprends pas pourquoi le moteur de recherche me propose ce livre ce matin 🤔y a un message ?

Justement, entre mes besoins, mes capacités financières, mon style (à prononcer stAÏLe) vestimentaire, mon besoin de diversité, ma conscience écologique, la difficulté à habiller mon gabarit…

depuis que j’ai (re)découvert le lin, j’ai constitué dans mon armoire un mélange de pièces de La Révolution Textile, de Kipluzet ; et de marques de chaînes trouvées en seconde main (Monop’, Petit bateau, Hollister).

Mode éthique et vêtements d’occasion ➡️ il ne s’agit pas que d’écologie !

Notre cher « bon sens » voudrait qu’on n’ait pas besoin de 12 t-shirts en lin, donc si possible, on met X€ dans MOINS de pièces DURABLES (écologiques, et qui tiennent dans la durée) plutôt que Y€ dans PLUS de pièces MOINS-disantes (prix (= coût caché ; acheter moins cher des choses dont on a pas besoin) , pollution, durée de vie).

Mais le bon sens ça s’achète où et ça coûte combien ?

«La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi» A.Einstein

Non, blague (pas du tout drôle) à part, il est URGENT de penser au LONG terme,
de contrôler sa frustration par RESPECT pour une situation ÉCOLOGIQUE, HUMAINE, sociale qui devient out of control.

C’est RARE de pouvoir RÉSISTER à TOUTE envie déraisonnable mais qui dit rareté dit PRÉCIOSITÉ, et n’oublions pas au quotidien, la VALEUR de ce(ux) qui se cache(nt) au REVERS de l’étiquette et paient le prix qui nous est épargné.
CONSOMMER encore et encore nous apporte moins de BONHEUR qu’il ne génère de SOUFFRANCE ailleurs.

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LOISIRS/SORTIES/CADEAUX

➡️DÉCHETS dans la NATURE : déjà, ne pas le faire…
et puis si on peut, SOUTENIR DES ASSOS qui organisent des ramassages. Personnellement, je trouve dégueu****e (dans tous les sens du terme, sanitaire, comportemental) de ramasser les saletés des autres. Le problème vient de la SOURCE, la production.
Et je me dis que c’est une GOUTTE d’eau dans l’océan de plastique (soupe en surface, abysses en sucre : tous les goûts sont dans la Nature. Enfin, ce qu’il en reste).

Mais je me dis aussi que le ramassage d’un déchet par-ci par là, ça fait toujours un coton-tige de MOINS dans la NARINE d’une TORTUE, des sacs ou bouchons en moins dans L’ESTOMAC d’une mouette ou un radeau de moins pour les ESPÈCES INVASIVES.

Nature morte de gentille et douce mode éthique contemplant la nature humaine (vilains mégôts)

🌍SORTIES

C’est important de savoir voyager léger.
surtout quand on se déplace aussi souvent que moi…

C’est important de faire primer les économies et la planète sur la taille et le poids de ce qu’on emporte.

savons, déo solides; lotion, cotons lavables, et même purée d’oléagineux à emporter, pour une valise légère !

Tellement que quand j’étais en alternance, ma valise allait du mini bocal de cacao en poudre à toutes mes affaires de toilettes zéro déchet, en passant par ma théière, mes céréales ; et bien sûr ma gourde, mes essuie-main et des aliments secs pour ne pas avoir à les racheter.
À cette époque, oui, j’étais souvent « en déplacement » et dans ma période high level.
Chapeau.

Aujourd’hui c’est beaucoup moins le cas et mon dos et les roulettes de ma valise n’ont pas pu tenir éternellement.

Sachets de thé pour transporter des encas, cabas pliable, sac à vrac, gourde, couverts

Donc avant de parler COMPROMIS pour préserver le poids sur la PLANÈTE, mes épaules et MA CHARGE mentale ; je vais aller à l’encontre de la libération du burn out culinaire.

Oui je cherche à alléger ma charge mentale alimentaire, mais oui, je fais toujours en sorte d’avoir préparé des encas/repas quand je ne suis pas chez moi.
Bien sûr les déchets ne sont pas la seule raison (difficulté à trouver des propositions veggie équilibrées et ECOLOnomiques), mais je préfère une préparation maison, même simple, à un produit dont le niveau de prix et d’emballages ne coïncide pas avec celui des engagements gustatifs, nutritionnels, écologiques.

Ma charge mentale n’a pas attendu cet exemple pour imposer son poids.

Les biscuits, oui, le gobelet j’ai arrêté

Donc j’ai EN GÉNÉRAL sur moi de quoi NE PAS AVOIR A RACHETER DES CHOSES A MANGER, mais j’ai arrêté de me trimballer avec mon verre (pour quoi faire, je prends jamais de boisson à emporter …) ou mes essuie-mains. Et je n’ai pas les moyens actuellement d’utiliser mes mouchoirs lavables (même si ça me convient très bien).

➡Pour éviter les déchets en dehors de chez moi, je me demande dans quelle situation je serais susceptible d’en générer.

Article »Organiser son sac en fonction des situations où on est susceptible de générer des déchets » ( mon téléphone me propose « générer des revenus » ahaha)

Par exemple avoir faim/soif/besoin de faire une course.

➡️GOURDE

➡️ENCAS, Couverts réutilisables

➡️CABAS pliable/contenants (sachets) à vrac

Séjours :
Idem + nécessaire de toilette (ex : cotons lavables + savons solides (peau/lessive))

Je ne vais pas souvent à l’hôtel ou au restaurant, mais pour que les petits gestes gagnent en envergure, je pense que c’est utile de faire savoir/rendre public ce qui, dans des restaurants/hôtels/lieux publics les points positifs et à améliorer en termes d’écologie (goodies distribués, offre alimentaire, initiatives pour réduire le gaspillage d’eau ou les déchets)

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CADEAUX

idées Kdo fée maison (couvres-bols) ou pô

Les fêtes/anniversaires sont de belles occasions pour sensibiliser son entourage avec bienveillance ou permettre d’offrir un coffret (1 ou plusieurs accessoires « zéro déchet » ) qu’ils/elles n’auraient pas eu les moyens ou l’idée d’acheter par lui-même eux-mêmes. Le tout selon leurs besoins préalablement cernés et pas nos convictions (CON-vaincre).

  • Une gourde, des cotons lavables, des cosmétiques solides
  • Des sacs à vrac en tissu de différentes tailles, des couvre-bols lavables
  • Simplement du GRANOLA maison présenté dans un joli bocal ou une boîte avec les RECETTES de BASIQUES QUE L’ON PEUT FAIRE MAISON (pâte brisée, biscuits, pâte à pizza, crêpes , voire tortillas (on trouve des recettes simples et réussies sur internet ou dans les livres), falafels sans pois chiches à cuire/mixer (cf recetteQSLD)

Articles CADEAU ou posts #noeldurableqsld / #plusdesensquedimpactcarbone

Pour l’emballage, je ne sais ni faire un furoshiki (et puis il faut acheter un furoshiki chaque cadeau qu’on fait?…) ni faire un paquet en papier cadeau (non recyclable) (mais je sais faire des prout avec mes mains. c’est du gaz naturel mais je sais pas si c’est utile en société🤔), donc soit je range le cadeau dans un sac en tissu/foulard que je récupère ensuite, soit je « recycle » une pochette en papier kraft.

Idées de cadeaux « Slow, green, low impact » qui ont plus de sens que d’impact sur la Planète

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« Comme Martine« 

Bon, je pourrais continuer encore longtemps car le plastique est comme Martine, il est et «va PARTOUT» et les ALTERNATIVES sont NOMBREUSES selon les CONTEXTES /personnes,
mais je pense que je vous ai déjà perdu avec mon monologue existentiel plus qu’essentiel.

Et puis l’idée c’était de parler de la BD 🤔.

Qui, si je mobilise ma grande capacité de synthèse :
traite du plastique sous tous ses aspects (origine, tenants et aboutissants du système politico-économique, causes et conséquences, impacts sur la faune/flore/santé)
en articulant faits consternants et pistes d’actions concrètes.
Elle nous éclaire et est étayée comme un essai, mais se lit comme un BD

J’espère que ceux qui sont derrière les GRANDS CHOIX vont arrêter de ̶r̶a̶c̶l̶e̶r̶ ̶ toucher le(s) fonds (marins), et creuser encore, en (se) blanchissant (et les coraux avec) par du SAUPOUDRAGE réglementaire.

Qu’ils vont faire un masque (sans microbilles plastique) pour retirer les impuretés qui les encrassent, se nettoyer les OREILLES (sans coton-tige qui finit dans la narine d’un mammifère marin) pour é-cou-ter les faits climatiques et pistes d’action écologique, bref révéler leur meilleur potentiel pour que le quoi qu’il en COÛTE RUISSELLE DIFFÉREMMENT que par des déchets engorgeant les écosystèmes marins.

Je n’irai pas au rythme de leur procrastination*, et ne me satisfais pas de l’inertie.

🌍Après une période où je ne savais pas (« t’es pas née conscientisée sur la fragilité de Mother Earth?!« 😳),
une période où j’ai appris💡,
une période où j’ai été jusqu’au bout🌍,
une période où j’ai pas pu😵,
et aujourd’hui où je suis encore fragile mais (re)constate les dégâts des tenants et aboutissants du plastique…

Je vais ̶a̶p̶p̶r̶e̶n̶d̶r̶e̶ ̶à̶ ̶f̶a̶i̶r̶e̶ ̶d̶e̶s̶ ̶p̶h̶r̶a̶s̶e̶s̶ ̶c̶o̶u̶r̶t̶e̶s̶ faire du SAVOIR un POUVOIR en tenant compte de mes LIMITES et de celles de la Planète.

➡Alors pour COMPRENDRE ET AGIR sur un des sujets qui « mériteraient (tout de même) qu’on se donne un (petit) coup de pied« * : rendez-vous en librairie😉

PLASTIC TAC TIC TAC de Capucine Dupuy (Scénario)
Terreur Graphique (Dessin)

*(je crois que les influenceuses appellent ça un teasing du prochain article) ⬇️

#itsibitsibookini


15 réflexions sur “PLASTIC TAC TIC TAC de Capucine Dupuy & Terreur Graphique. Présentation de la BD + réflexions et actions pour une « réduction des déchets de la vraie vie » (plastique, emballages )

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